Author Archives: charlotteticot

Pierre Condamin-Gerbier prend la place du secret bancaire sur le banc des accusés

Un employé de la banque suisse Reyl & Cie, insoumis persécuté, vient d’être placé en détention provisoire pour avoir dévoilé le nom de quinze personnages publics français, détenteurs de compte(s) bancaire(s) au sein dudit établissement. Il transgressait ainsi le fantastique et unique garde-fou -sans mot d’esprit- protégé par la Constitution du pays.

Alors que sa survie est menacée, la réaction des autorités helvétiques face à un tel –encore aujourd’hui- délit vient balayer les éventuels effets du rapport de juin dernier qui dénonçait l’édifice, chasse jusqu’alors gardée, et préconisait un échange automatisé avec les Etats étrangers.

Force est de constater que Lex Europa n’est pas Lex USA et que la dictature fiscale qu’a mis en place notre cher Président aux procédés peu banals ne fait pas la même impression aux suisses que la main de fer d’Obama.

Il y subsisterait donc quelques contrées où livrer n’est pas loué et où trahir n’est pas récompensé ou, pire, est sévèrement réprimé.

Aux suisses de choisir la destinée du secret, que la décision appartienne au peuple ou au Parlement. Si seulement, en France, le référendum était usité, la justice des hommes pencherait, cela va sans dire, vers la démission de ceux qui balancent, sans culpabilité ni tracas.

Voilà, affaire à suivre…

Titre exécutoire

Chères lectrices, chers lecteurs,

Voilà un long mois que je n’ai pas trempé mes plumes dans l’encrier, ce dernier mois de dur labeur, pendant lequel je me les suis plutôt arrachées, tout cela pour avoir le permis de déclarer, de signer, d’authentifier, de sceller et de conserver papiers et intérêts : ça y est, j’ai le diplôme supérieur du notariat. C’est vrai j’ai mangé le bitûme, j’ai même failli y laisser des plumes mais je me sens enfin légère… légère… comme une plume!

S’ajoute donc à mes qualités d’auteure et de prosateur, en somme d’écrivaine, celles de maître des contrats et gardienne du sceau de l’Etat. Et la formule est exécutoire, au même titre que les actes que je viserai! Oui, j’exercerai mon métier, ma formation au service des mes actions, mes connaissances au service d’éventuelles belles expériences. Et n’en déplaisent à ceux et celles envahi(e)s par le plus grand poison du bonheur d’un bon esprit : la jalousie et l’envie, en colère parce que peur de l’adversaire!

Mais il est hors de question que je me débine, le quotidien et la routine ne seront pas les ennemis de mon instruction et de ma passion! Je continuerai à me renseigner, à me cultiver et à me jouer de l’actualité avec vous et grâce à vous. Je m’entêterai à tremper ma plume dans la poudre à canon et à vous livrer mes opinions, fusil dans le regard, phobie sociale au placard.

A très bientôt…

A maman

Maman, rien ne vaut ma douce Maman… Elle est tout autant une amie qu’un amour.

Bien sûr, c’est une maman comme les autres, mais voilà…c’est la mienne!

A ceci près que, mieux que les autres, elle est formidable!

C’est une montagne de compréhension, une cargaison de douceur, elle est d’une humilité admirable…

On dit qu’une maman c’est celle qui gronde et qui pardonne tout, c’est pourtant moi qui gronde et c’est quand même elle qui pardonne tout!

Elle lit en mon âme comme en elle-même et plus encore elle est liée à mon sommeil : quand je ne peux pas dormir, elle ne dort pas non plus, quand je souffre, elle souffre aussi, quand je ris, elle rit de plus belle, quand j’aime, elle aime aussi, sans me questionner, sans me juger, sans m’obliger.

Mais Maman, ai-je quelque chose à moi qui ne soit pas à toi?

Depuis le premier jour où elle a bordé mon lit, elle a laissé un parfum de conte de fée dans ma vie. C’est dans ses bras que j’ai appris la tendresse et j’étais si proche de la vérité quand j’affirmais avec aplomb “ma maman, c’est la plus belle du monde”.

Elle est celle sur qui j’ai toujours pu compter pour les choses qui importent le plus et son affection était/est si grande que j’ai travaillé, travaillé à m’en essouffler pour la justifier!

Elle mérite tous les honneurs et elle le sait bien : dès mon plus jeune âge, ne m’imposait-elle pas “une cuillère pour maman!”? D’ailleurs, les martiniquais ne sont-ils pas bien inspirés lorsqu’ils soutiennent “qu’une maman c’est un bon bol à couvercle”?

Quel gain de temps ma maman…une anticipation sur d’éventuelles expériences: “N’essaye pas d’être amoureuse de papa, j’ai déjà essayé”. C’est comme si depuis ma plus tendre enfance, elle me chantait du Georges Milton: “Le pot de Pétunias, c’est pour papa, les gros diamants, c’est pour maman; l’habit qui ne va pas, c’est pour papa, mais les beaux vêtements, c’est pour maman!”

Alors aujourd’hui je n’ai qu’une seule appréhension maman…Oh non! Pas de te voir vieillir, parce que, maman, tu es comme une rose, tu ne fanes jamais! C’est celle d’être incapable de faire aussi bien que toi, de ne pas savoir les protéger, les chouchouter, nettoyer leurs maux, les réjouir, les éduquer comme tu l’as si merveilleusement accompli avec moi.

On dit qu’un enfant reconnaît sa maman à son sourire… Alors si j’ai le même que le tien, comme on nous le dit souvent, pas de doute, ils m’aimeront comme je t’aime.

Et pour reprendre un verbe de mon ami Albert Cohen “Amours de nos mères, à nul autre pareil”.

Voilà maman, je t’aime maman, comme tu m’aimes, comme on s’aime et comme personne ne s’aime. Bonne fête maman!

Suite…
Voici qu’il est minuit et c’est alors l’anniversaire de la + douce lumière de mon univers, mon guide, mon repos, mon +grand amour, mon acolyte, mon enjouement, ma Maman…

Alors pour l’occasion -et même si je ne suis pas toujours d’accord avec le sens des poèmes du Roi Salomon- je vais citer un passage d’Eshet Hayil, puisqu’alors s’il s’agit de toi je veux bien que l’on colle à la femme l’obligation de la vertu car qui mieux que toi sait être valeureuse : פיה פתחה בחכמה ותורת חסד על לשונה Elle ouvre sa bouche toujours avec sagesse et sur sa langue est une torah de bonté…

Maman, toi qui me prête tant de qualités en mon absence et tant d’encouragements même à distance, sache que tout ce que je suis de bien c’est grâce à tout ce que tu es et dont tu me fais profiter chaque jour, minimum quatre fois par jour ,).

Oui, s’il y a une qualité dont je veux bien me vanter c’est d’aimer sans compter et avec sincérité, à ton image! Et même si parfois il saigne, je suis heureuse que mon cœur soit entier et s’il l’est c’est uniquement grâce à toi, toi et ton immense générosité, toi et tes charmants excès, toi et tout ce que tu nous as toujours donné.

Je t’aime! Joyeux anniversaire

Faites du travail !

Le mois de mai c’est le mois de l’oisiveté et du farniente: autant d’inaction qu’il y a de ponts, mais qu’est-ce que c’est bon!

C’est le mois au cours duquel on réalise que la vie fleurit… Oui, les fleurs sans le labeur c’est meilleur, surtout quand l’entreprise n’a aucune emprise sur ces moments de bonheur!

J’en entends certains, en fantastiques comédiens, les héritiers du premier de la classe qui t’agaçait tant, qui suggèrent d’assurer une permanence volontaire… Oh joie des sociétés! Oserais-je leur rappeler que corvées des jours fériés ne rapportent pas à manger? Si ça peut leur plaire… Mais ils ont raison, le travail c’est la santé, non? Oui, enfin, comme disait Henri Salvador, homme en or et 90 de score, ne rien faire, pour la conserver, c’est mieux encore…

Le travail c’est donc une générosité, envers une entreprise qui étouffe ta créativité. Le travail pense pour nous et nous met à genoux. Le travail est un diamant, le travail des autres évidemment!

C’est vrai, je suis remontée et le travail a quand même quelques jolis attraits: il est l’animateur de chaque matinée, il est le rêve de nouveaux projets, parfois même leur réalité, l’occasion de s’apprendre et parfois de se comprendre, un peu plus rarement de s’apprécier. Il est le seul capital que l’on n’ait pas volé. Il est outil de progrès, de respect. Opiniâtre, obstiné ou acharné, il vient à bout de toutes les difficultés, comme assertait Madame de Sévigné.

Mais malgré toutes ses jolies qualités, ta boîte peut te mettre en boîte… Elle peut être supplice, sacrifice ou tout bonnement destructrice, elle peut t’être harcelante et déshumanisante.

Je vais vous raconter l’histoire d’une amie, identité gardée -récit qui de toute façon fait partie sans hésitation des mémoires de chacune de mes amies, aussi bien dans leur peau que dans leur cerveau et, pardonnez mon style affranchi, aussi bien dans leur lit que dans leur esprit-.

Voilà que mon amie, au CV aussi brillant que son sourire vaillant, pour l’heure carburant dans le moteur, se fait embauchée avec les éloges du dirigeant dans une société éminemment reconnue dans sa spécialité. La jeune demoiselle sort à peine de l’Université; sans surprise, il va donc falloir la former au métier, ce à quoi l’entreprise s’engage en échange d’un bout de salaire gardé en gage. La demoiselle est pleine d’ambition, à tel point qu’elle perçoit ses nouvelles conditions comme une chance de perfection. La demoiselle est entière, elle apporte son cœur à l’affaire et attend les instructions. Malheureusement, très rapidement, mais vraiment rapidement, c’est la désillusion!

Voilà, à peine arrivée, la jeune femme du bureau d’à côté, forte de son expérience et assurément avec bienveillance, s’en vient la trouver et la conseiller: « Ma belle, tu sais ici, c’est un monde de requin, feins le parfait dévouement et même l’épuisement, feins la surcharge et même le surmenage ». Voilà sur quel air, elle commençait sa carrière! Exagération? Non, expérimentation et elle en eut la confirmation. Quelques jours plus tard, un soir, après quelques dix heures de sueur -parce qu’au début elle donnait de sa vigueur- elle quitta le bureau, regard aimable, sourire affable. Ah le lendemain… Le lendemain, sa formatrice aux aguets, se tenait là, à son poste qu’elle occupait, nerveuse comme si une guêpe l’avait piquée, pour lui enseigner: « je te signale que tout le monde a compris que si tu nous quittais dynamique et enjouée c’est que tu n’avais pas suffisamment travaillé, tu attendras d’être dehors pour laisser s’exprimer ton corps » Ah oui bien sûr, parce qu’il faut partir minée et démontée pour recevoir les lauriers, est-ce une blague? Et pourquoi au juste ne pas rentrer chez soi, satisfaits et assurés de ses capacités à produire quelque chose de robuste? Pourquoi souffrir en exécutant au lieu de prendre du plaisir en exerçant? La fonction a toujours l’air facile quand l’action est un délice. Parce que faire de ton boulot ton bourreau le valoriserait ou le sur-qualifierait? Le mérite est-il une gourmandise dans l’entreprise?! Voilà sur quelle assise on commence sa vie active…

Premier principe, pour s’accomplir, pour réussir, il faut aimer ce que l’on fait. Mais à l’image de ce qui est arrivé à celle qui tentait d’apprendre son métier à la jeune détrompée, comment l’aimer quand l’ambiance de travail nous mitraille?

Et s’il n’y avait eu que ça…

L’entreprise n’est autre qu’un regroupement de personnes humaines que les problèmes enchaînent ou avec qui la vie est parfois vilaine. Son éducatrice n’échappait pas à la matrice… Quelques kilos en trop, un mari au chômage, des enfants sur le dos, vieille avant l’âge et si peu de remerciements pour un ouvrage sincèrement conséquent. Si le travail ne paie pas, peut-être que le crime lui paiera… Comment ne pas être tentée de se venger sur le suivant? Et alors former consiste à compliquer les missions de son protégé et puis « qui a fait le travail?, celui qui l’a corrigé et donc achevé, pas toi petite insubordonnée! » La jeune demoiselle ressentait les émotions de cette femme-désordre et évoluait sous ses ordres avec autant de démotivation que de compassion. Ca fait mal, parce que la jalousie est un drame, elle ronge jusqu’à l’âme de celui qui l’a dans le cœur pour atteindre celui de celle qui en est le cœur. Elle est une blessure de l’amour-propre en demi-sommeil, qui se réveille à chaque coup dur, à chaque rencontre qui la lui rappelle.

Certes…mais bien conseillée… la demoiselle entendit qu’elle se faisait harcelée…sur tous les sujets. Même l’heure du déjeuner n’aurait pas dû être chômée à l’écouter! Sait-elle qu’un éléphant de travail enfante une souris? A-t-elle conscience que forcer les instants de paresse, ne pas donner de caresses est contre-productivité? Qui peut affirmer sans ménagement que sa capacité de concentration ne subit pas de variation, qu’il est efficace du lundi au vendredi de 8h à 18h ou de 9h à 20h? N’est-ce pas plus intelligent de considérer son temps?

Il était donc temps de réclamer l’élite… Mais l’entreprise est loin d’être un espace démocratique, elle est plutôt inique et le titre ne fait pas l’arbitre… Le dirigeant est un seigneur qui aime générer peur et asservissement… situation féodale autant que bancale! Car bien diriger « c’est être capable de montrer à des employés ordinaires comment faire le travail des employés plus haut placés », nous apprenait Rockefeller et il avait du flaire.  N’ayant pas la volonté de rester un mouton de panurge, tant pis si elle s’insurge, elle ne pouvait être considérée. La rentabilité de l’éducateur est actuelle, celle de la demoiselle n’est qu’éventuelle. On ne peut qu’approuver le raisonnement. Misé sur le mauvais cheval Maître, parce qu’à peine la jeune fille avait déserté, que la formatrice a déposé sa lettre (de démission) et quitté l’animal!

Bien alors, est-ce que l’entreprise déshumanise, désensibilise ou déshonore toujours? Pas toujours, il est des chefs d’entreprise qui ont compris qu’en traitant les gens comme des hommes, on obtient un travail d’hommes. Et quoiqu’il arrive, souvenez-vous qu’un jugement négatif vaut mieux encore que des flatteries,  pourvu qu’il respire la jalousie!

Un grand homme

Cette semaine, j’ai rencontré un grand homme. Un homme dont la renommée assomme, un homme qui marque son temps, mais qui pourtant -à n’en plus douter- témoigne d’une intégrité qui ferait de l’ombre à sa poigne, d’une humilité à la hauteur de ses valeurs.

Cet homme a réussi sa vie! De façon incontestable, il a soutenu l’insoutenable, réalisé l’impensable et vu l’ensemble de ses projets couronnés de succès. Seulement voilà… voilà que mon postulat tremble. Escorté par son allure puissante, l’homme a creusé une ébréchure dans mon axiome. Il m’a rappelé que quand la vigueur est au rencard, le bonheur est bien souvent au placard. L’impossible ne supplante pas le possible, à l’inverse, bien souvent, il le renverse ou le plante, carrément!

Alors avoir réussi sa vie, c’est avoir une famille, des enfants, c’est en profiter à chaque instant, avec ou sans argent, troquer son or contre un vent de paradis, laisser ses soucis à l’enfer et aimer sa mère. Euh… à qui vous vouliez faire gober ça?

Bien sûr, prospérité n’est pas succès; pour sûr, le blé est l’ennemi juré de l’amitié. Evidemment, c’est une nécessité d’en posséder. Pour autant, c’est une notion qui souffre de relativité. Et c’est notre envie de consommer qui nous pousse à toujours repousser notre gaieté et avec elle notre destinée. Change tes priorités, aspire au devenir et non à l’empire. Il ne s’agit ni d’asservir, ni même d’obéir mais de grandir.

Cet homme qui rêvait de devenir roi, par chance d’avoir passé son enfance dans la joie, n’a pas eu peur de suivre sa voie/x. Pour lui, nul besoin de prouesse pour faire florès, il suffit d’une idée et de la propulser. Affection, ambition, création et c’est assez? Non il faut encore la passion, il faut aimer ce que l’on fait, aimer son métier à en perdre la raison! A bien le regarder, c’est peut-être bien là le secret du succès. La recette paraît simplette? C’est une illusion! Il faut essayer puis échouer, réessayer et essayer davantage. Il faut s’armer de patience et de courage et garder confiance, je t’assure, ça déménage!

Voilà, avec tout ça tu devrais arriver au sommet, et après? Eh bien après, c’est la valse des difficultés, des contrariétés, des fausses-amitiés et des inimitiés déclarées, ta postérité n’est plus qu’héritier, plus rien n’est enchanté, tout est compliqué, tu es envié, dévisagé, sollicité, débordé, épié, traqué, un peu trop imposé, parfois même emprisonné et évidemment à cet instant abandonné… Essaie, tu verras, à l’instar du savetier, tu voudras rapidement rendre ses écus au financier pour recommencer à chanter (Fable de La Fontaine).

Reste un attrait: les femmes seront à tes pieds. Ah là oui, ça présente un grand intérêt car passé un certain pallier de commodité pourquoi s’acharner? Eh bien parce que Madame n’a pas fini de dépenser, eh oui! Alors retourne travailler…

Non mais plus sérieusement, tu tiens vraiment à être opulent? C’est irrésistible, tu n’atteindras jamais ta cible, cheminement sans dénouement…

Jamais tu n’as été aussi entouré, des milliers de petites bestioles volent autour de ton portefeuille ; pourtant, à aucun moment tu n’as été aussi seul. Tu es seul, tu es seul dans tes raisonnements, seuls dans tes sentiments, seul dans tes accomplissements, seul dans ton génie, seul jour et nuit et c’est infini; tu es seul parfois savoureusement, mais souvent douloureusement et tu paierais le prix pour retrouver ta vie d’avant. Comme si, tel un diamant, le meilleur sort que l’on te réserve lorsque tu deviens important, c’est de te faire solitaire… Mais tu ne choisis pas d’avoir du talent et tu prends le lot complet, la totale; comme disait Stendhal, voilà le revers de ta médaille: comme l’aigle, plus tu t’élèves, moins tu es visible et tu es comme puni de ta grandeur par la solitude de ton âme. Qui veut encore postuler pour le succès?

Présupposé: toute personne dans une situation d’autorité incontestée et libre de patron et de toute contestation, court un danger: celui d’en abuser. Eh bien figurez-vous que le bougre est humain avant tout. Il sait écouter, il sait remercier, il sait partager et faire preuve de générosité. A croire que l’intelligence ne met pas forcément la clémence à l’index… Il semblerait même que la munificence soit le conducteur de la magnificence, à bon entendeur!

Bon tu as le droit de ne pas avoir envie de lui ressembler et l’imposition est là pour te conforter, en même temps que le voile qui cache parfois ses étoiles. Mais attends, il est beau, il paye ses impôts, il s’agenouille même devant sa progéniture pour leur lacer les chaussures. C’est irritant! Le pire c’est que si tu voulais l’imiter, tu es mal barré, il ne souffre pas de contrefaçon, c’est un être d’exception.

Alors, il ne me reste plus qu’à vous aviser: sachez que le plus grand des hommes ne sera jamais aussi grand que la femme qui sait l’accompagner et plus encore que sa grandeur ne sera qu’à la hauteur de l’amour qu’il offrira à l’élue de son cœur.

L’étoile dont tu as hérité…

A l’heure où la notion de patrimoine individuel et personnel est largement mise en difficulté et où les droits attachés à ce dernier sont, de fait, assez précaires, je me vante d’avoir été quelque peu visionnaire, en choisissant de devenir notaire.

Pour ce qui subsiste de leur chair, Aubry et Rau, maîtres de la théorie de l’unicité du patrimoine, doivent se retourner dans leur tombeau et Jean Bodin, de colère et de chagrin, doit être pivoine.   « Il n’est de richesse que d’hommes… » Disait-il?… La pensée civile n’est plus tout à fait un axiome.

Si possession rime avec taxation, si propriété privée est mal menée, voire mal aimée, si elle déprime et opprime au lieu d’être fierté et protection, bref si elle est dégoûtation au lieu d’être dégustation et si elle est synonyme d’évasion, que d’opportunité l’on serait fort tenté(s) de défendre et de rendre légitime en prime, alors que reste-t-il encore de la notion de transmission? D’ailleurs, dans tout ce remue-ménage,  n’a-t-on pas fini par oublier que l’essence d’un héritage, l’ambition d’une succession n’est autre que la tradition, en substance, le transfert de valeurs d’âme et de cœur, d’une philosophie religieuse et/ou vertueuse?

Cinq mille ans d’histoire et autant de mémoire(s), voilà comment le judaïsme et dans son prisme l’élitisme, qui n’y est pas tout à fait étranger, ont déterminé le choix de mon métier. Si aujourd’hui je suis en émoi, c’est bien parce que j’y crois. Oui, selon moi, l’héritage n’est pas seulement chapardage et le mot patrimoine ne traduit pas uniquement un passage à la douane, un vulgaire péage; non! Il est et doit être aussi un témoignage d’affection sans prétention du parent à l’enfant et davantage encore un hommage de l’enfant au parent.

L’étymologie du vocable est aisément identifiable et en dit long sur son esprit: le « patrimonium » n’est pas constitué d’autres éléments que de l’ensemble des acquêts en provenance du père disposé. (Entendez tout parent qui jouit d’une certaine autorité et D.ieu, c’est évident!) Il appartient à l’ascendant éclairé, à papa et à maman, d’enseigner à l’enfant que l’apprentissage d’un métier te rend bien plus puissant que d’attendre et espérer que papa ne se soit pas trop endetté. Attention, je ne préconise pas l’exhérédation, je valorise l’éducation, je réactualise le principe de l’aspiration, je t’immunise contre la dilapidation; en somme, il vaut mieux que tu ne t’émancipes avant que papa ne vienne à casser sa pipe.

Liberté, mais aussi créativité! Personne ne t’a interdit de rêver; au contraire, c’est à ton père de tout faire pour que tu aies des racines et des ailes. L’instruction c’est elle qui génèrera tes passions. Ton blé, tes billets, tes tunes, ta fortune tu peux tout jeter à la poubelle; l’aisance, l’abondance c’est une réjouissance, d’accord, le somptueux c’est dispendieux et précieux, passe encore! Mais celle qui vaut de l’or s’appelle expérience.

Au lieu de laisser disparaître ses acquis, sa vie, papa va te la transmettre, tu comprends? Parfois, c’est dur pour lui de te parler de ses émotions, mais tant pis, il y a plus important: ce qu’il va te donner, c’est son nom! C’est ça, voilà, c’est lui qui te rend immortel, c’est lui qui te rapproche de l’éternel! C’est pour lui qu’il y a à peine quelques années, nos parents, nos grands-parents ou arrières grands-parents ont résisté, ont lutté pour qu’il puisse continuer d’exister. Et après tout cela, un testament, à sa simple lecture, panserait tes blessures? Pauvre con! « Un oiseau dans la main vaut mieux que deux sur le buisson. » En Yiddish, on dit que ce n’est pas ce qui est beau qui nous rend riche, c’est ce qui est riche qui nous rend beau.

L’héritage, vois-tu, c’est mieux qu’un voyage. Alors toi, qui donnes, papa, n’oublie pas de te souvenir de la traversée et de la conter; et toi qui reçois, n’oublie pas de ne jamais oublier l’étoile dont tu as hérité.

 

 

Tous aux abris!

L’état-major général de l’armée nord-coréenne a informé officiellement Washington que les Américains seront “écrasés” par des “moyens de frappe nucléaire”. “L’opération impitoyable” a été définitivement examinée et ratifiée, de quoi trembler… à l’instar de la Russie et de Pékin qui tâchent de jouer les médiateurs pour éviter d’avoir à faire les frais d’une éventuelle bombe nucléaire des US en représailles…Quelle pagaille!

La Corée du Nord ne lâche rien de ses prétentions à effacer les Etats-Unis de la carte et sa folie ne cessant de prospérer, Pyongyang conduit avec succès ses tests nucléaires et ferme ses portes aux travailleurs sud-coréens! Selon des sources militaires, le Nord pourrait tirer un missile le 15 avril, anniversaire de la naissance du fondateur du régime communiste, Kim Il-Sung.

Orchestration théâtrale pour asseoir sa toute puissance ou aberration, démence et inconscience abyssales?

Affaire à suivre…

Suite…

Kim Jong-Un, après avoir -ce 29 août 2017- menacé l’intégrité du Japon tout entier, comptabilise le score de non moins de 18 tirs de missiles!

A cela, Trump répond alors pudiquement que “toutes les options sont sur la table”.

Français, tremblez…

Si à l’aube nous ne sommes pas calcinés ou désintégrés, a minima nous serons désembauchés.

Eh oui?, le dollar en berne, l’Euro -lui- vient d’exploser…
Au revoir compétitivité internationale, douce portion pourtant frugale!

Angle mort

Samedi 30 mars, 19h30: annonce truculente ou effrayante, alerte à la bombe qui devrait exploser aux alentours de 21h30, aux pieds de la majestueuse qui pique cul du ciel, on évacue la tour Eiffel… C’est le branle-bas de combat mais à 22h déjà fin du tracas! C’était un faux signal, celui-ci n’est pas banal, de quoi relancer le débat magistral: le terrorisme, intégrisme, banditisme, diabolisme et même anti-idéalisme -quoiqu’on s’en recommande- qu’on agisse seul ou en bande, qu’il soit dans le prisme d’un Etat ou d’Al Qaïda.

Qu’ils soient fanatiques, ou que ce soit de la défense des miséreux qu’ils se revendiquent, nos souffre-douleurs sont de flagrants imposteurs, d’habiles et dangereux flagorneurs.

Bien sûr, les actes de terreur ne peuvent jamais ni se justifier, ni se motiver par quelque raison, ni même religion que l’on invoque, par quelque lecture ni même torture que l’on évoque. L’instrumentalisation des cultes n’est qu’un vice, une couverture par-dessus le service d’intérêts occultes: parmi ceux-ci, la subversion de l’ordre établi, la confiscation des ressources d’un pays, le maintien au pouvoir d’un impie.

La terreur a bien souvent l’odeur de la peur, elle est le reflet de ce qu’ils ont dans leur cœur -de la rancœur- . La dispenser, devient alors LE moyen, pour ces fêlés, de combattre leurs angoisses…non…plutôt de s’en débattre… à défaut de pouvoir y mettre fin. Stop, c’est déjà trop! Je ne veux pas prêcher pour leur(s) paroisse(s), symptomatiser serait un peu légitimer. Leur démence n’a absolument aucun sens! Il n’y a pas lieu de donner un nom à ces malveillances, ni d’apporter des nuances à ce qui est pure violence; aucune cause juste ne peut être défendue par de tels actes de défiance, ou au moins ce serait de la contre-performance.

Si encore ces tarés exprimaient leur singularité, si encore ils avaient quelques idées, quelques idées autres que l’anti-conformité et l’animosité raciste et extrémiste, que l’hostilité bornée et emportée, eh bien au risque de choquer, peut-être qu’ils chambarderaient l’humanité. S’ils imaginaient un seul instant réussir à susciter l’émoi, pensez bien qu’ils feraient entendre leur voix, mais leur propagande c’est une légende! Il n’y a pas plus méprisable, plus minable que ces moutons de panurge qui suivent sans passion un ou deux chefs de rang, des tyrans qui s’insurgent. Le djihadiste c’est l’ignorant soi-disant réformiste, qui se réclame de la pureté de l’âme et oublie plus ou moins volontairement qu’au commencement et au point culminent de ce que l’on nous apprend, à nous orientaux, au rang des fondamentaux, il y a la tolérance et la reconnaissance, il y a la paix et le respect.

Alors oui, c’est vrai, la plus grande menace réside peut-être en celui qui se cache sous sa carapace, qui gouverne avec amour et au grand-jour, derrière lui toute une cour de dégonflés intimidés et apeurés. Mais la peur est un cri et la terreur un murmure. Autrement dit, Ahmadinejad est-il plus à craindre que le Jihad? Simplement tout autant! Et le sentiment d’horreur a pris ses quartiers grâce à la diffusion de profondes menaces, au ressentiment d’immondes évènements. Il y a plus de terreur dans l’anticipation que dans l’action, et Alfred Hitchcock me donnerait raison. C’est un orage qui gronde au-dessus de nos maisons, que l’on habite ici ou là et les événements d’hier donnent du crédit à mon argumentation. Oui, il y a de fortes chances qu’il s’agisse d’un canular et même d’un vrai connard mais… le simple fait d’imaginer que le plus barbare puisse être au rancard, ça ressemble à un cauchemar. Et attention, le fait que l’attentat ait été inventé et ne se soit pas réalisé n’est pas un réconfort sans modération, parce qu’à l’angle -juste là- il y a la mort qui attend patiemment.

Poutine prétend sans ménagement que « le sexe, la violence et le terrorisme devraient être interdits », ok c’est légèrement ironique et antithétique mais c’est marrant! Et puis ce n’est pas à prendre en bloc, pas tout, décrispez-vous! Je sens que vous allez plutôt être des adhérents à la pensée de Benjamin Constant: « l’excès des impôts conduit à la subversion de la justice, à la détérioration de la morale (et du moral tiens!) à la destruction de la liberté individuelle ». Ah voilà qui ne va pas souffrir d’opposition, une nouvelle forme de terrorisme d’Etat! D’accord, d’accord, c’est un peu fort mais au moins ça nous tient en éveil. C’est ça, je veux que l’on évite de laisser le drame en sommeil; c’est ça et je vous invite à ne pas larguer les armes au prochain rond point.

M’bala M’bala ou le venin du serpent

Que les choses soient claires, il ne s’agit pas ici de faire une quelconque publicité au comique-martyr, qui cherche à faire pleurer dans les chaumières, Dieudonné M’bala M’bala. Mais je ne pouvais laisser passer son retour sur scène, qui me fait bouillir, sans écrire combien il est obscène.

Celui qui a partagé le succès d’Elie Semoun ferait bien de se cacher sous une guitoune. Ce salop aux propos heureusement hétérodoxes, déguisé en juif orthodoxe, lui a attribué le salut hitlérien -espèce de chien!- et fait remettre le trophée de la Shoa à Robert Faurisson, le roi des cons, militant négationniste et raciste, proche des Lepénistes et des mouvances néo-nazies de France.

Non sans causer la révolte de plusieurs milliers de français de toute obédience, l’affront n’a pas suscité autant de protestations de la part de certains journalistes. Sans doute sympathisants ou pire partisans de telles convictions qui me dégoûtent, ces derniers ont travesti la vérité et oublié de rapporter certains faits, le présentant comme souffre–douleur, alors qu’il n’est qu’une horreur! Et sa lettre d’excuse? Elle-même l’accuse! « Certaines de mes expressions malencontreuses, sorties de leur contexte, ont pu blesser certaines personnes de confession juive. » Mais bien sûr! Tel un homme politique de mauvaise foi, il se fait passer pour une proie et, en bon radoteur, reproche à ses détracteurs de sortir sa forfaiture de son contexte. Quelle injure! Ton antisémitisme latent, pire tes insultes aux justes et aux résistants n’étaient-ils pas dans le contexte ? Tu as bien suivi une logique, préparé la réaction chimique, prémédité ton contexte et malgré tout tu cries au lynchage médiatique. S’il t’eût resté un peu de dignité, Dieudonné, c’eût été d’assumer ou au moins de te résigner…mais non, tu as continué! Tu continues à manquer de respect à l’ensemble d’une communauté et à tant de sacrifiés… Et voilà que tu ajoutes à ceux-là la communauté musulmane et ses saints religieux que tu condamnes et enfin les catholiques qu’évidemment tu critiques.

Oui, à de nombreuses reprises, c’est bien d’incitation à la haine raciale dont le comique qui ne fait plus rire s’est rendu coupable, non sans oublier les musulmans de France que les premiers Dieudonné a insultés en 2006 avant de prendre conscience qu’il ferait mieux de les draguer afin de tirer bénéfice de ceux qui ignorent encore qu’il est un porc; et même s’il a été plus d’une fois condamné, ce n’est pas assez… Celui qui, en juillet 2008, a fait baptiser sa fille avec pour parrain attitré Jean-Marie Le Pen a soufflé sur la dernière flamme de son intelligence pour laisser le champ libre à son intolérance et à la haine.

Pour porter autant de malveillance, autant de violence, pour inspirer autant de répugnance, pour être la cruauté incarnée, combien tu dois te détester? Oh je ne te pardonne pas malgré ton état: face à tant d’animosité et d’hostilité, tu n’as que mon inimitié. « Face à l’intolérance et à la haine, il n’y a pas de transaction possible, pas de compromission possible, pas de débat possible ». Voilà pourquoi on ne veut pas entendre ta voix, la voie de la barbarie, pas un bruit de ta xénophobie, pas un son venant de toi. Quand je sais qu’on te laisse encore « jouer »…j’en ai le cœur soulevé!

Alors, au risque de paraître obsessionnelle ainsi que de faire une publicité nouvelle à ceux qui ne le méritent guère, il faut continuer à piquer de saintes colères! Il ne faut pas autoriser une telle tournée sans broncher, il ne faut pas accepter qu’un tel discours soit de retour même sans être pour! Car de même pour lesdits historiens… révisionnistes, si nous ne réagissons pas, si nous n’affirmons pas qu’il ne s’agit en aucun cas de vérité historique, mais bien de falsifications, demain nos propres enfants ne sauront plus faire le départ, demain nos propres enfants ne sauront plus quand on leur ment.

Et je ne fais que commencer à m’exprimer! Je continuerai à combattre Dieudonné pour m’assurer que jamais l’intolérance ne prospère dans l’ignorance car son venin est nécrosant comme celui d’un serpent.

Annonce officieuse: crise monétaire européenne!

Chypre souffrant d’un déficit budgétaire d’un peu plus de dix-sept milliards d’euros -en ce moment, c’est élémentaire!- avait réclamé, en juin dernier, une aide financière à l’Union européenne et au Fonds monétaire. Ambition déclarée, intention certifiée: renflouer ses deux principales banques, plombées par leur exposition à la Grèce, la première en manque.

Lors du dernier Eurogroupe, début mars, les ministres des Finances s’étaient montrés décidés à mettre sur pied, d’ici fin mars, un plan d’aide au nom de la bien nommée entraide… Enfin, pas tout à fait… En effet, Chypre, l’une des principales places offshore, consent en échange à leur indiquer où se trouve le ou les trésor(s)… Elle accepte de se soumettre à un audit sur le blanchiment mené par un cabinet indépendant.

Alors voilà que dans la nuit de vendredi à samedi, un accord a enfin pu être trouvé entre la Commission Européenne, la Banque Centrale Européenne et le FMI. Nicosie estimait avoir besoin de quelques dix-sept point cinq milliards d’euros, l’équivalent de son PIB, ce que le FMI prohibe: « l’aide doit être inférieure à dix-sept milliards d’euros pour avoir une dette soutenable ». Incroyable, la dette ne serait-elle pas soutenable pour Chypre au-delà de ce chiffre ou est-ce l’Eurogroupe qui est un presse-étoupe et ne se mouille pas? Jusqu’à mercredi, l’option de faire subir des pertes aux déposants privés « n’était pas sur la table ». Alors voilà le plan de sauvetage qui va faire des ravages: un maximum de dix milliards, en échange d’une taxe exceptionnelle sur les dépôts bancaires qui rapportera près de six milliards. Cette taxe exceptionnelle, ce n’est rien de moins que 6,75% sur les avoirs que l’on pensait planquer dans un coin en-deçà de cent mille euros et de 9,9% au-delà de ce seuil, ainsi qu’une retenue à la source sur les intérêts de ces portefeuilles. Il s’y ajoutera quelques privatisations et une hausse de l’impôt sur les sociétés qui risquent d’être très peu appréciés et de provoquer quelques consternations. Et tous les épargnants sont concernés, qu’ils soient chypriotes ou étrangers! Bien sûr, les autorités ont déjà pris toutes les mesures: les comptes bancaires sont bloqués, les sommes dont ils sont les dépositaires gelées en attendant plus de décisions pour réussir ladite opération, retenir les capitaux et empêcher leur massive migration.

Ces prélèvements devraient rapporter au total cinq point huit milliards d’euros, a indiqué samedi le chef de file de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. Voilà, plus de problème! Ah oui mais attendez, allez lire la presse internationale… L’Europe est la risée de toutes les contrées. Selon Forbes, la confiance se résorbe pour finir peut-être par disparaître et pourquoi les propriétaires de comptes bancaires cités à comparaître et dans une position bien plus précaire en Espagne par exemple ou en France bientôt, conserveraient leurs coordonnées? Eh oui, pourquoi rester si tu sais qu’on va te faire une coupe au carré? Cette décision aurait le potentiel d’engranger une fuite générale de toute la zone euro et une telle situation mettrait en question de manière abyssale l’Euro lui-même.

Et avec ça, la directrice du FMI, Christine Lagarde, considère que la résolution adoptée est presque tout autant extraordinaire que nécessaire. Eh ben, on est mal barrés!