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Itinéraire d’une enfant gâtée / 2

Mon ami et moi nous étions donnés rendez-vous aux aurores afin d’éviter l’engorgement signalé par notre cher Ministre des Transports. Déplorable copilote, pas le temps de réciter une fable que je m’étais malencontreusement endormie… quand, soudain, pas si loin, après à peine trois heures de sommeil, je sursaute : « Sors du véhicule, mets bien les mains en évidence, avance, recule! ». Qui me réveille? J’apercevais à travers les vitres teintées, depuis les sièges arrière où je m’étais installée pour mieux rêver, pas moins de six agents de la police des frontières, faisant barrage, utilisant un langage quelque peu familier, pistolets braqués sur mon compère et qui ne semblaient pas réellement être en train de plaisanter!

A cet instant, aucun d’entre eux ne m’avait remarquée à travers le double vitrage fumé…  Je vous fais là une révélation inquiétante! S’il y avait bien eu danger ou que j’avais été armée, que se serait-il passé? Enfin, j’avais des informations plus pressantes à traiter :

–       Mon ami a-t-il quelque chose à se reprocher? Impossible, je le connais depuis tant d’années.

–       Dois-je pointer mon nez au risque de provoquer l’affolement ou attendre patiemment? Donnée sensible.

Je décidai de passer ma tête, doucement… prudemment… par-dessus l’accoudoir du siège avant, afin que ces messieurs puissent me voir…  Le premier qui devina ma silhouette, à travers la fenêtre avant gauche, conclut rapidement qu’ils étaient en train de commettre une bavure : a priori, je n’avais pas une allure à faire grimper le trouillomètre. Ils baissèrent donc leurs revolvers et après avoir furtivement inspecté la voiture, ils nous sommèrent de nous ranger sur le côté et d’attendre leur feu vert. Ils ne nous donnèrent aucune explication! A tel point qu’il nous fallut insister pour nous entendre assurer que nous leur avions été signalés comme étant des « gofasteurs », soit de dangereux trafiquants important des produits stupéfiants…  Et ce sans même que nous n’ayions commis un seul excès de vitesse… A la bonne heure! Il me paraît plutôt que le mois d’août les avait plongés dans une tristesse proche de la détresse et que pour ne pas que ses seconds s’encroûtent, le chef de section leur avait proposé un entrainement destiné à chasser l’engourdissement.

A Uzès, je m’installe au Richelieu : une dame d’une gentillesse prodigieuse et quasi-contagieuse me dévoile les lieux. Yannick, aux origines flamandes, au physique peu banal et qui ferait presque de la contre-propagande à la délocalisation fiscale, s’est évadée de sa Belgique natale pour ériger sa forteresse autour d’anciens vestiges de l’époque romaine. La demeure, d’inspiration maçonnique, se situe au cœur de la ville historique. En traversant le Moyen-âge, la Renaissance, la Révolution, le pouvoir des Evêques et la Réforme, chaque ruelle semble conter aux passants…tout un roman! Deci delà, endroit après endroit, c’est comme si l’architecture était enchantée : figurez-vous que chaque mur m’a murmuré un secret… Uzès, la cité aux pouvoirs temporels et aux charmes intemporels, dont le mariage stylistique offre un voyage unique, mérite qu’on la caresse et qu’on lui dédie une poésie épique ou un titre d’Altesse.

Direction Carpentras! Avant de continuer mon trajet, je compte m’arrêter, symboliquement, dire une prière devant la tombe jadis profanée par quelques néonazis. Les faits m’avaient évidemment touchée et d’autant plus marquée que ces pervers illuminés avaient agi un 9 mai, jour de mon anniversaire. « Excusez-moi, je cherche le cimetière juif? » « Excusez-moi, le cimetière juif s’il vous plait? » « Pouvez-vous m’indiquer le cimetière juif je vous prie? » Ah non, la tournure de phrase n’a jamais rien changé… Non pas que personne ne soit informé… Mais… A croire qu’à Carpentras, le temps s’est figé! Un jeune musulman en habit traditionnel et en plein ramadan, par quarante degrés en pleine journée, attentif à ma requête spirituelle, eut la bienveillance de prendre le temps de m’aiguiller et je réalisai mon souhait.

Avez-vous déjà goûté une cuissette? Je ne vous livre pas la recette, empruntez quelques sentiers qui mènent à Vaison la Romaine, la sinuosité vaut le crochet.

Me voilà conquise par les Beaumes de Venise! La jeune femme qui entretient ladite Maison des Remparts, le fait fort bien.

Mais déjà je repars pour l’Isle sur la Sorgue. Un petit tour au marché des antiquaires, mais je suis fatiguée, épuisée, à terre! Demi-tour! Dans la prochaine maison d’hôte où je suis attendue, la Bastide Rose, il faut que je me repose! Quelle mauvaise surprise! Je ne ferai pas la reprise de mon billet « la Bastide Rose, théâtre d’une marâtre », on va dire que je fanatise ou pire que j’ironise ou encore on va vouloir m’abattre.

Je m’enfuis alors en avance vers Saint Rémi de Provence qui est digne de son affluence et je trépigne d’impatience de connaître Cucuron, non pas pour son nom – et je vous interdis de souffler qu’il me va comme un gant- mais pour son renom et pour être le voisin de Lourmarin, ravissant patelin.

Mon circuit s’acheva ainsi et je me rendis à Saint-Tropez pour son allure et sa belle nature… Non, je vous fais marcher… Mais cette partie-là est classée confidentielle.

A bientôt…

Itinéraire d’une enfant gâtée / 1

Sur la route de Montussan, je succombe en apercevant le Château du Lort : une grille magnifique, un nom antique… Château dit-on, mais une fois traversée l’exploitation, terrain de quelques vingt deux hectares de vignes, voilà qu’il s’agit d’une modeste bâtisse, face exposée ravalée et luisante, face cachée en pierre ancienne non nettoyée. Ce plaisant édifice n’est pas plus récent que la Guerre des Trente ans, il date du début du dix-septième siècle. Il inspire à quiconque l’admire un sentiment de majesté tout autant que d’authenticité, en somme, tout ce que j’aime et aspire à devenir.

Et me voilà arrivée au Château de la Moune, qui, encore une fois, en dépit de sa royale dénommée, s’avère être une belle maisonnée de quelques 1000 m2. J’y dors…On m’attribue la chambre rose dont le décor est une prose : la logeuse a osé le lin dans les beiges-rosés, un havre de paix! Ma terrasse et en face un jardin… Une moissonneuse batteuse laissée à l’abandon –charmante- et des confitures ensorcelantes que la grand-mère de la propriétaire… non une dame âgée que tout le quartier, que dis-je, toute la contrée nomme « ma grand-mère » a préparées, comme elle le fait chaque jour, avec de l’amour et les fruits de son verger, pour les distribuer.

L’homme qui seconde la patronne, nez rouge et un peu chargé s’en est allé de Paris essoufflé, pour chercher son ivre de paix, l’élitisme de l’éthylisme. Non, il ne faut pas se moquer, comme disait Alfred de Musset, « Aimer est le grand point, qu’importe la maitresse, qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ». Allons, « vive L’amour que l’ivresse accompagne »! C’est vrai, fuir la détresse devrait suffire; sentir la nature qui le caresse, ce devrait être ça son ivresse. Mais passons…

Après tout, si je piote dans cette maison d’hôtes, c’est avant tout pour aller visiter Bordeaux et ses à-côtés; et je suis subjuguée! La perle d’Aquitaine ne mérite plus le surnom de « belle endormie » qu’elle traine encore aujourd’hui.  La jolie s’est bien réveillée, sa pierre a été lavée et depuis quelques années, elle est même classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité pour ses sensationnelles constructions. C’est Paris, mais un Paris où planeraient décontraction et d’éventuelles insolations.

Le style de la ville? Du second Empire, à la parisienne… Haussmann n’y est pas tout à fait étranger. En effet édifiée à la même époque que Paris, Bordeaux a été façonnée à partir de pierres issues de carrières composées du rejet de calcaire marin survenu il y a quelques cinquante millions d’années. Elle est couleur sable, c’est une splendeur!

Ce soir-là, je dîne au Gabriel, un restaurant place de la Bourse, ancienne place Royale, le double de notre place Vendôme, exceptionnel! J’observe les gens…Il ne me semble pas que beaucoup d’entre eux votent socialistes… Non pas que je le sois, surtout en ces temps de dictature par l’effroi, mais je trouve ça toujours triste, sans doute est-ce mon éducation qui veut ça?

Le lendemain, je visite Saint-Emilion : des vignes à foison et des grands noms proprement posés sur des cloisons… Tout ce que tu as humé, dégusté, rêvé de goûter ou au moins dont tu as entendu parler. Ca existe vraiment? Non, réellement, ça fait un drôle d’effet.

On me propose de voir le Château Guadet, je me laisse tenter. Je pénètre dans les caves de l’établissement, c’est presque effrayant, mais enfin, si l’on m’oublie là, j’aurai de quoi m’abreuver! L’inspection des souterrains touche à sa fin, j’arrive dans la salle de production du vin, j’apprends… que je ne sais rien. Puis, cours d’œnologie. J’achève la matinée riche d’un savoir qui vaut largement un diamant.

J’emprunte à nouveau les chemins verdoyants qui me mèneront vers mon prochain logement… le Château Pape Clément… Fascinant! Bon il faut avouer que Pessac c’est une poubelle, mais le Château, lui, il te met une claque visuelle. Attention, la référence papale n’a pas qu’une valeur historique, elle est bien actuelle. Pourtant, même si tu n’es pas catholique, vas-y, c’est une expérience unique. Et puis l’intendant, qui me raconte comme on se délaisse d’un secret trop longtemps gardé qu’il est le dernier à avoir vu Lady Diana en vie alors qu’il travaillait au bar de nuit du Ritz hôtel, est comme tout droit sorti d’un conte. Je vis un moment enchanté!

Prochain départ direction Clermont de Beauregard. J’ai trouvé sur internet l’adresse du Manoir de Beauregard, je me suis laissée porter par le hasard et le hasard m’a gâtée. Au milieu des champs de blé, je découvre une ancienne ferme retapée, fabuleusement décorée, avec élégance et simplicité par une anglaise dont la beauté a été à se damner. Respire, ça sent bon la sérénité! La piscine déborde sur la jetée comme la volupté s’installe dans ton corps sans que tu ne l’aies appelée et tu en demanderas encore…

Changement de décor… Je reviens en arrière, je dors au Château la Rivière. Monsieur Grégoire, le propriétaire, ancien vendeur de machines agraires, s’est offert ce modeste cadeau. Le village se trouve à quelques cinq kilomètres de Saint-Emilion et le taux d’occupation y est proche de zéro. Dans le château, grand de quelques centaines d’hectares, aucune chambre n’est habitée… Je suis seule… Ca ressemble à un film d’horreur; non non, je n’ai pas peur! Le lendemain matin, je me réveille saine et sauve, ouf! La femme du gardien m’a préparé un bon petit-déjeuner avec de délicieuses confitures-maison. Je lui demande de pouvoir en emporter un peu, juste un pot ou deux, elle accepte… à contrecœur! Je l’observe chercher dans sa réserve en pagaille de quoi obtempérer et je la vois remplacer chaque pot qu’elle déniche par un autre de plus petite taille, comme on ouvrirait une poupée russe. Pendant sa quête, elle sortait la tête de son gouffre avec le sourire espérant que je ne m’en aperçusse. C’est comme ça…L’absence de générosité, il n’y a pas pire malheur, mais le malheur est pour ceux qui en souffrent.

Cette nuit-là, je voyagerai avec un ami qui avait prévu de conduire jusqu’à Perpignan et me déposerai sur son trajet, afin que je continue mon circuit, pour mon plus grand agrément et « avec plaisir » m’a-t-il assuré. Pourtant, à cet instant, je ne me doutais pas de ce qui allait arriver…

La suite de mes péripéties dans mon prochain récit.

La Bastide Rose : Théâtre d’une marâtre

Voilà que la veuve du défunt Pierre Salinger instrumentalise le décès de ce dernier aux fins de vendre des prestations de logement à des clients passionnés d’histoire. La fondation qu’elle a créée au nom de son défunt mari n’est autre qu’une orchestration à des fins commerciales et d’allégement fiscal. Le lieu dans lequel elle habitait avec Monsieur Salinger et habite désormais avec son nouvel homme, moralité peu aiguisée… le lieu donc, plutôt vieillot et mal entretenu, voire sale pour ce qui est de la piscine, contient un jardin avec trois ou quatre sculptures modernes; voilà ce que l’on dénomme « fondation »! Il vous sera interdit de vous asseoir dans les lieux « non autorisés » sous peine d’entendre aboyer et la connexion internet promise sera limitée voire inexistante. Pour ne rien gâcher, cette dame qui sae fait appeler Poppy mais n’a rien d’un coquelicot ni n’offre d’espace fleuri, ressemble à s’y méprendre à la vilaine Lady Tremaine, belle mère de Cendrillon qui l’enchaîne et la malmène. Voyons, je suis cliente de chambres d’hôtes depuis des années et je n’ai jamais autant été désenchantée! Alors aventuriers, pourquoi pas y aller…

Pierre Condamin-Gerbier prend la place du secret bancaire sur le banc des accusés

Un employé de la banque suisse Reyl & Cie, insoumis persécuté, vient d’être placé en détention provisoire pour avoir dévoilé le nom de quinze personnages publics français, détenteurs de compte(s) bancaire(s) au sein dudit établissement. Il transgressait ainsi le fantastique et unique garde-fou -sans mot d’esprit- protégé par la Constitution du pays.

Alors que sa survie est menacée, la réaction des autorités helvétiques face à un tel –encore aujourd’hui- délit vient balayer les éventuels effets du rapport de juin dernier qui dénonçait l’édifice, chasse jusqu’alors gardée, et préconisait un échange automatisé avec les Etats étrangers.

Force est de constater que Lex Europa n’est pas Lex USA et que la dictature fiscale qu’a mis en place notre cher Président aux procédés peu banals ne fait pas la même impression aux suisses que la main de fer d’Obama.

Il y subsisterait donc quelques contrées où livrer n’est pas loué et où trahir n’est pas récompensé ou, pire, est sévèrement réprimé.

Aux suisses de choisir la destinée du secret, que la décision appartienne au peuple ou au Parlement. Si seulement, en France, le référendum était usité, la justice des hommes pencherait, cela va sans dire, vers la démission de ceux qui balancent, sans culpabilité ni tracas.

Voilà, affaire à suivre…

Titre exécutoire

Chères lectrices, chers lecteurs,

Voilà un long mois que je n’ai pas trempé mes plumes dans l’encrier, ce dernier mois de dur labeur, pendant lequel je me les suis plutôt arrachées, tout cela pour avoir le permis de déclarer, de signer, d’authentifier, de sceller et de conserver papiers et intérêts : ça y est, j’ai le diplôme supérieur du notariat. C’est vrai j’ai mangé le bitûme, j’ai même failli y laisser des plumes mais je me sens enfin légère… légère… comme une plume!

S’ajoute donc à mes qualités d’auteure et de prosateur, en somme d’écrivaine, celles de maître des contrats et gardienne du sceau de l’Etat. Et la formule est exécutoire, au même titre que les actes que je viserai! Oui, j’exercerai mon métier, ma formation au service des mes actions, mes connaissances au service d’éventuelles belles expériences. Et n’en déplaisent à ceux et celles envahi(e)s par le plus grand poison du bonheur d’un bon esprit : la jalousie et l’envie, en colère parce que peur de l’adversaire!

Mais il est hors de question que je me débine, le quotidien et la routine ne seront pas les ennemis de mon instruction et de ma passion! Je continuerai à me renseigner, à me cultiver et à me jouer de l’actualité avec vous et grâce à vous. Je m’entêterai à tremper ma plume dans la poudre à canon et à vous livrer mes opinions, fusil dans le regard, phobie sociale au placard.

A très bientôt…

A maman

Maman, rien ne vaut ma douce Maman… Elle est tout autant une amie qu’un amour.

Bien sûr, c’est une maman comme les autres, mais voilà…c’est la mienne!

A ceci près que, mieux que les autres, elle est formidable!

C’est une montagne de compréhension, une cargaison de douceur, elle est d’une humilité admirable…

On dit qu’une maman c’est celle qui gronde et qui pardonne tout, c’est pourtant moi qui gronde et c’est quand même elle qui pardonne tout!

Elle lit en mon âme comme en elle-même et plus encore elle est liée à mon sommeil : quand je ne peux pas dormir, elle ne dort pas non plus, quand je souffre, elle souffre aussi, quand je ris, elle rit de plus belle, quand j’aime, elle aime aussi, sans me questionner, sans me juger, sans m’obliger.

Mais Maman, ai-je quelque chose à moi qui ne soit pas à toi?

Depuis le premier jour où elle a bordé mon lit, elle a laissé un parfum de conte de fée dans ma vie. C’est dans ses bras que j’ai appris la tendresse et j’étais si proche de la vérité quand j’affirmais avec aplomb « ma maman, c’est la plus belle du monde ».

Elle est celle sur qui j’ai toujours pu compter pour les choses qui importent le plus et son affection était/est si grande que j’ai travaillé, travaillé à m’en essouffler pour la justifier!

Elle mérite tous les honneurs et elle le sait bien : dès mon plus jeune âge, ne m’imposait-elle pas « une cuillère pour maman! »? D’ailleurs, les martiniquais ne sont-ils pas bien inspirés lorsqu’ils soutiennent « qu’une maman c’est un bon bol à couvercle »?

Quel gain de temps ma maman…une anticipation sur d’éventuelles expériences: « N’essaye pas d’être amoureuse de papa, j’ai déjà essayé ». C’est comme si depuis ma plus tendre enfance, elle me chantait du Georges Milton: « Le pot de Pétunias, c’est pour papa, les gros diamants, c’est pour maman; l’habit qui ne va pas, c’est pour papa, mais les beaux vêtements, c’est pour maman! »

Alors aujourd’hui je n’ai qu’une seule appréhension maman…Oh non! Pas de te voir vieillir, parce que, maman, tu es comme une rose, tu ne fanes jamais! C’est celle d’être incapable de faire aussi bien que toi, de ne pas savoir les protéger, les chouchouter, nettoyer leurs maux, les réjouir, les éduquer comme tu l’as si merveilleusement accompli avec moi.

On dit qu’un enfant reconnaît sa maman à son sourire… Alors si j’ai le même que le tien, comme on nous le dit souvent, pas de doute, ils m’aimeront comme je t’aime.

Et pour reprendre un verbe de mon ami Albert Cohen « Amours de nos mères, à nul autre pareil ».

Voilà maman, je t’aime maman, comme tu m’aimes, comme on s’aime et comme personne ne s’aime. Bonne fête maman!

Suite…
Voici qu’il est minuit et c’est alors l’anniversaire de la + douce lumière de mon univers, mon guide, mon repos, mon +grand amour, mon acolyte, mon enjouement, ma Maman…

Alors pour l’occasion -et même si je ne suis pas toujours d’accord avec le sens des poèmes du Roi Salomon- je vais citer un passage d’Eshet Hayil, puisqu’alors s’il s’agit de toi je veux bien que l’on colle à la femme l’obligation de la vertu car qui mieux que toi sait être valeureuse : פיה פתחה בחכמה ותורת חסד על לשונה Elle ouvre sa bouche toujours avec sagesse et sur sa langue est une torah de bonté…

Maman, toi qui me prête tant de qualités en mon absence et tant d’encouragements même à distance, sache que tout ce que je suis de bien c’est grâce à tout ce que tu es et dont tu me fais profiter chaque jour, minimum quatre fois par jour ,).

Oui, s’il y a une qualité dont je veux bien me vanter c’est d’aimer sans compter et avec sincérité, à ton image! Et même si parfois il saigne, je suis heureuse que mon cœur soit entier et s’il l’est c’est uniquement grâce à toi, toi et ton immense générosité, toi et tes charmants excès, toi et tout ce que tu nous as toujours donné.

Je t’aime! Joyeux anniversaire

Faites du travail !

Le mois de mai c’est le mois de l’oisiveté et du farniente: autant d’inaction qu’il y a de ponts, mais qu’est-ce que c’est bon!

C’est le mois au cours duquel on réalise que la vie fleurit… Oui, les fleurs sans le labeur c’est meilleur, surtout quand l’entreprise n’a aucune emprise sur ces moments de bonheur!

J’en entends certains, en fantastiques comédiens, les héritiers du premier de la classe qui t’agaçait tant, qui suggèrent d’assurer une permanence volontaire… Oh joie des sociétés! Oserais-je leur rappeler que corvées des jours fériés ne rapportent pas à manger? Si ça peut leur plaire… Mais ils ont raison, le travail c’est la santé, non? Oui, enfin, comme disait Henri Salvador, homme en or et 90 de score, ne rien faire, pour la conserver, c’est mieux encore…

Le travail c’est donc une générosité, envers une entreprise qui étouffe ta créativité. Le travail pense pour nous et nous met à genoux. Le travail est un diamant, le travail des autres évidemment!

C’est vrai, je suis remontée et le travail a quand même quelques jolis attraits: il est l’animateur de chaque matinée, il est le rêve de nouveaux projets, parfois même leur réalité, l’occasion de s’apprendre et parfois de se comprendre, un peu plus rarement de s’apprécier. Il est le seul capital que l’on n’ait pas volé. Il est outil de progrès, de respect. Opiniâtre, obstiné ou acharné, il vient à bout de toutes les difficultés, comme assertait Madame de Sévigné.

Mais malgré toutes ses jolies qualités, ta boîte peut te mettre en boîte… Elle peut être supplice, sacrifice ou tout bonnement destructrice, elle peut t’être harcelante et déshumanisante.

Je vais vous raconter l’histoire d’une amie, identité gardée -récit qui de toute façon fait partie sans hésitation des mémoires de chacune de mes amies, aussi bien dans leur peau que dans leur cerveau et, pardonnez mon style affranchi, aussi bien dans leur lit que dans leur esprit-.

Voilà que mon amie, au CV aussi brillant que son sourire vaillant, pour l’heure carburant dans le moteur, se fait embauchée avec les éloges du dirigeant dans une société éminemment reconnue dans sa spécialité. La jeune demoiselle sort à peine de l’Université; sans surprise, il va donc falloir la former au métier, ce à quoi l’entreprise s’engage en échange d’un bout de salaire gardé en gage. La demoiselle est pleine d’ambition, à tel point qu’elle perçoit ses nouvelles conditions comme une chance de perfection. La demoiselle est entière, elle apporte son cœur à l’affaire et attend les instructions. Malheureusement, très rapidement, mais vraiment rapidement, c’est la désillusion!

Voilà, à peine arrivée, la jeune femme du bureau d’à côté, forte de son expérience et assurément avec bienveillance, s’en vient la trouver et la conseiller: « Ma belle, tu sais ici, c’est un monde de requin, feins le parfait dévouement et même l’épuisement, feins la surcharge et même le surmenage ». Voilà sur quel air, elle commençait sa carrière! Exagération? Non, expérimentation et elle en eut la confirmation. Quelques jours plus tard, un soir, après quelques dix heures de sueur -parce qu’au début elle donnait de sa vigueur- elle quitta le bureau, regard aimable, sourire affable. Ah le lendemain… Le lendemain, sa formatrice aux aguets, se tenait là, à son poste qu’elle occupait, nerveuse comme si une guêpe l’avait piquée, pour lui enseigner: « je te signale que tout le monde a compris que si tu nous quittais dynamique et enjouée c’est que tu n’avais pas suffisamment travaillé, tu attendras d’être dehors pour laisser s’exprimer ton corps » Ah oui bien sûr, parce qu’il faut partir minée et démontée pour recevoir les lauriers, est-ce une blague? Et pourquoi au juste ne pas rentrer chez soi, satisfaits et assurés de ses capacités à produire quelque chose de robuste? Pourquoi souffrir en exécutant au lieu de prendre du plaisir en exerçant? La fonction a toujours l’air facile quand l’action est un délice. Parce que faire de ton boulot ton bourreau le valoriserait ou le sur-qualifierait? Le mérite est-il une gourmandise dans l’entreprise?! Voilà sur quelle assise on commence sa vie active…

Premier principe, pour s’accomplir, pour réussir, il faut aimer ce que l’on fait. Mais à l’image de ce qui est arrivé à celle qui tentait d’apprendre son métier à la jeune détrompée, comment l’aimer quand l’ambiance de travail nous mitraille?

Et s’il n’y avait eu que ça…

L’entreprise n’est autre qu’un regroupement de personnes humaines que les problèmes enchaînent ou avec qui la vie est parfois vilaine. Son éducatrice n’échappait pas à la matrice… Quelques kilos en trop, un mari au chômage, des enfants sur le dos, vieille avant l’âge et si peu de remerciements pour un ouvrage sincèrement conséquent. Si le travail ne paie pas, peut-être que le crime lui paiera… Comment ne pas être tentée de se venger sur le suivant? Et alors former consiste à compliquer les missions de son protégé et puis « qui a fait le travail?, celui qui l’a corrigé et donc achevé, pas toi petite insubordonnée! » La jeune demoiselle ressentait les émotions de cette femme-désordre et évoluait sous ses ordres avec autant de démotivation que de compassion. Ca fait mal, parce que la jalousie est un drame, elle ronge jusqu’à l’âme de celui qui l’a dans le cœur pour atteindre celui de celle qui en est le cœur. Elle est une blessure de l’amour-propre en demi-sommeil, qui se réveille à chaque coup dur, à chaque rencontre qui la lui rappelle.

Certes…mais bien conseillée… la demoiselle entendit qu’elle se faisait harcelée…sur tous les sujets. Même l’heure du déjeuner n’aurait pas dû être chômée à l’écouter! Sait-elle qu’un éléphant de travail enfante une souris? A-t-elle conscience que forcer les instants de paresse, ne pas donner de caresses est contre-productivité? Qui peut affirmer sans ménagement que sa capacité de concentration ne subit pas de variation, qu’il est efficace du lundi au vendredi de 8h à 18h ou de 9h à 20h? N’est-ce pas plus intelligent de considérer son temps?

Il était donc temps de réclamer l’élite… Mais l’entreprise est loin d’être un espace démocratique, elle est plutôt inique et le titre ne fait pas l’arbitre… Le dirigeant est un seigneur qui aime générer peur et asservissement… situation féodale autant que bancale! Car bien diriger « c’est être capable de montrer à des employés ordinaires comment faire le travail des employés plus haut placés », nous apprenait Rockefeller et il avait du flaire.  N’ayant pas la volonté de rester un mouton de panurge, tant pis si elle s’insurge, elle ne pouvait être considérée. La rentabilité de l’éducateur est actuelle, celle de la demoiselle n’est qu’éventuelle. On ne peut qu’approuver le raisonnement. Misé sur le mauvais cheval Maître, parce qu’à peine la jeune fille avait déserté, que la formatrice a déposé sa lettre (de démission) et quitté l’animal!

Bien alors, est-ce que l’entreprise déshumanise, désensibilise ou déshonore toujours? Pas toujours, il est des chefs d’entreprise qui ont compris qu’en traitant les gens comme des hommes, on obtient un travail d’hommes. Et quoiqu’il arrive, souvenez-vous qu’un jugement négatif vaut mieux encore que des flatteries,  pourvu qu’il respire la jalousie!

Un grand homme

Cette semaine, j’ai rencontré un grand homme. Un homme dont la renommée assomme, un homme qui marque son temps, mais qui pourtant -à n’en plus douter- témoigne d’une intégrité qui ferait de l’ombre à sa poigne, d’une humilité à la hauteur de ses valeurs.

Cet homme a réussi sa vie! De façon incontestable, il a soutenu l’insoutenable, réalisé l’impensable et vu l’ensemble de ses projets couronnés de succès. Seulement voilà… voilà que mon postulat tremble. Escorté par son allure puissante, l’homme a creusé une ébréchure dans mon axiome. Il m’a rappelé que quand la vigueur est au rencard, le bonheur est bien souvent au placard. L’impossible ne supplante pas le possible, à l’inverse, bien souvent, il le renverse ou le plante, carrément!

Alors avoir réussi sa vie, c’est avoir une famille, des enfants, c’est en profiter à chaque instant, avec ou sans argent, troquer son or contre un vent de paradis, laisser ses soucis à l’enfer et aimer sa mère. Euh… à qui vous vouliez faire gober ça?

Bien sûr, prospérité n’est pas succès; pour sûr, le blé est l’ennemi juré de l’amitié. Evidemment, c’est une nécessité d’en posséder. Pour autant, c’est une notion qui souffre de relativité. Et c’est notre envie de consommer qui nous pousse à toujours repousser notre gaieté et avec elle notre destinée. Change tes priorités, aspire au devenir et non à l’empire. Il ne s’agit ni d’asservir, ni même d’obéir mais de grandir.

Cet homme qui rêvait de devenir roi, par chance d’avoir passé son enfance dans la joie, n’a pas eu peur de suivre sa voie/x. Pour lui, nul besoin de prouesse pour faire florès, il suffit d’une idée et de la propulser. Affection, ambition, création et c’est assez? Non il faut encore la passion, il faut aimer ce que l’on fait, aimer son métier à en perdre la raison! A bien le regarder, c’est peut-être bien là le secret du succès. La recette paraît simplette? C’est une illusion! Il faut essayer puis échouer, réessayer et essayer davantage. Il faut s’armer de patience et de courage et garder confiance, je t’assure, ça déménage!

Voilà, avec tout ça tu devrais arriver au sommet, et après? Eh bien après, c’est la valse des difficultés, des contrariétés, des fausses-amitiés et des inimitiés déclarées, ta postérité n’est plus qu’héritier, plus rien n’est enchanté, tout est compliqué, tu es envié, dévisagé, sollicité, débordé, épié, traqué, un peu trop imposé, parfois même emprisonné et évidemment à cet instant abandonné… Essaie, tu verras, à l’instar du savetier, tu voudras rapidement rendre ses écus au financier pour recommencer à chanter (Fable de La Fontaine).

Reste un attrait: les femmes seront à tes pieds. Ah là oui, ça présente un grand intérêt car passé un certain pallier de commodité pourquoi s’acharner? Eh bien parce que Madame n’a pas fini de dépenser, eh oui! Alors retourne travailler…

Non mais plus sérieusement, tu tiens vraiment à être opulent? C’est irrésistible, tu n’atteindras jamais ta cible, cheminement sans dénouement…

Jamais tu n’as été aussi entouré, des milliers de petites bestioles volent autour de ton portefeuille ; pourtant, à aucun moment tu n’as été aussi seul. Tu es seul, tu es seul dans tes raisonnements, seuls dans tes sentiments, seul dans tes accomplissements, seul dans ton génie, seul jour et nuit et c’est infini; tu es seul parfois savoureusement, mais souvent douloureusement et tu paierais le prix pour retrouver ta vie d’avant. Comme si, tel un diamant, le meilleur sort que l’on te réserve lorsque tu deviens important, c’est de te faire solitaire… Mais tu ne choisis pas d’avoir du talent et tu prends le lot complet, la totale; comme disait Stendhal, voilà le revers de ta médaille: comme l’aigle, plus tu t’élèves, moins tu es visible et tu es comme puni de ta grandeur par la solitude de ton âme. Qui veut encore postuler pour le succès?

Présupposé: toute personne dans une situation d’autorité incontestée et libre de patron et de toute contestation, court un danger: celui d’en abuser. Eh bien figurez-vous que le bougre est humain avant tout. Il sait écouter, il sait remercier, il sait partager et faire preuve de générosité. A croire que l’intelligence ne met pas forcément la clémence à l’index… Il semblerait même que la munificence soit le conducteur de la magnificence, à bon entendeur!

Bon tu as le droit de ne pas avoir envie de lui ressembler et l’imposition est là pour te conforter, en même temps que le voile qui cache parfois ses étoiles. Mais attends, il est beau, il paye ses impôts, il s’agenouille même devant sa progéniture pour leur lacer les chaussures. C’est irritant! Le pire c’est que si tu voulais l’imiter, tu es mal barré, il ne souffre pas de contrefaçon, c’est un être d’exception.

Alors, il ne me reste plus qu’à vous aviser: sachez que le plus grand des hommes ne sera jamais aussi grand que la femme qui sait l’accompagner et plus encore que sa grandeur ne sera qu’à la hauteur de l’amour qu’il offrira à l’élue de son cœur.

L’étoile dont tu as hérité…

A l’heure où la notion de patrimoine individuel et personnel est largement mise en difficulté et où les droits attachés à ce dernier sont, de fait, assez précaires, je me vante d’avoir été quelque peu visionnaire, en choisissant de devenir notaire.

Pour ce qui subsiste de leur chair, Aubry et Rau, maîtres de la théorie de l’unicité du patrimoine, doivent se retourner dans leur tombeau et Jean Bodin, de colère et de chagrin, doit être pivoine.   « Il n’est de richesse que d’hommes… » Disait-il?… La pensée civile n’est plus tout à fait un axiome.

Si possession rime avec taxation, si propriété privée est mal menée, voire mal aimée, si elle déprime et opprime au lieu d’être fierté et protection, bref si elle est dégoûtation au lieu d’être dégustation et si elle est synonyme d’évasion, que d’opportunité l’on serait fort tenté(s) de défendre et de rendre légitime en prime, alors que reste-t-il encore de la notion de transmission? D’ailleurs, dans tout ce remue-ménage,  n’a-t-on pas fini par oublier que l’essence d’un héritage, l’ambition d’une succession n’est autre que la tradition, en substance, le transfert de valeurs d’âme et de cœur, d’une philosophie religieuse et/ou vertueuse?

Cinq mille ans d’histoire et autant de mémoire(s), voilà comment le judaïsme et dans son prisme l’élitisme, qui n’y est pas tout à fait étranger, ont déterminé le choix de mon métier. Si aujourd’hui je suis en émoi, c’est bien parce que j’y crois. Oui, selon moi, l’héritage n’est pas seulement chapardage et le mot patrimoine ne traduit pas uniquement un passage à la douane, un vulgaire péage; non! Il est et doit être aussi un témoignage d’affection sans prétention du parent à l’enfant et davantage encore un hommage de l’enfant au parent.

L’étymologie du vocable est aisément identifiable et en dit long sur son esprit: le « patrimonium » n’est pas constitué d’autres éléments que de l’ensemble des acquêts en provenance du père disposé. (Entendez tout parent qui jouit d’une certaine autorité et D.ieu, c’est évident!) Il appartient à l’ascendant éclairé, à papa et à maman, d’enseigner à l’enfant que l’apprentissage d’un métier te rend bien plus puissant que d’attendre et espérer que papa ne se soit pas trop endetté. Attention, je ne préconise pas l’exhérédation, je valorise l’éducation, je réactualise le principe de l’aspiration, je t’immunise contre la dilapidation; en somme, il vaut mieux que tu ne t’émancipes avant que papa ne vienne à casser sa pipe.

Liberté, mais aussi créativité! Personne ne t’a interdit de rêver; au contraire, c’est à ton père de tout faire pour que tu aies des racines et des ailes. L’instruction c’est elle qui génèrera tes passions. Ton blé, tes billets, tes tunes, ta fortune tu peux tout jeter à la poubelle; l’aisance, l’abondance c’est une réjouissance, d’accord, le somptueux c’est dispendieux et précieux, passe encore! Mais celle qui vaut de l’or s’appelle expérience.

Au lieu de laisser disparaître ses acquis, sa vie, papa va te la transmettre, tu comprends? Parfois, c’est dur pour lui de te parler de ses émotions, mais tant pis, il y a plus important: ce qu’il va te donner, c’est son nom! C’est ça, voilà, c’est lui qui te rend immortel, c’est lui qui te rapproche de l’éternel! C’est pour lui qu’il y a à peine quelques années, nos parents, nos grands-parents ou arrières grands-parents ont résisté, ont lutté pour qu’il puisse continuer d’exister. Et après tout cela, un testament, à sa simple lecture, panserait tes blessures? Pauvre con! « Un oiseau dans la main vaut mieux que deux sur le buisson. » En Yiddish, on dit que ce n’est pas ce qui est beau qui nous rend riche, c’est ce qui est riche qui nous rend beau.

L’héritage, vois-tu, c’est mieux qu’un voyage. Alors toi, qui donnes, papa, n’oublie pas de te souvenir de la traversée et de la conter; et toi qui reçois, n’oublie pas de ne jamais oublier l’étoile dont tu as hérité.

 

 

Tous aux abris!

L’état-major général de l’armée nord-coréenne a informé officiellement Washington que les Américains seront « écrasés » par des « moyens de frappe nucléaire ». « L’opération impitoyable » a été définitivement examinée et ratifiée, de quoi trembler… à l’instar de la Russie et de Pékin qui tâchent de jouer les médiateurs pour éviter d’avoir à faire les frais d’une éventuelle bombe nucléaire des US en représailles…Quelle pagaille!

La Corée du Nord ne lâche rien de ses prétentions à effacer les Etats-Unis de la carte et sa folie ne cessant de prospérer, Pyongyang conduit avec succès ses tests nucléaires et ferme ses portes aux travailleurs sud-coréens! Selon des sources militaires, le Nord pourrait tirer un missile le 15 avril, anniversaire de la naissance du fondateur du régime communiste, Kim Il-Sung.

Orchestration théâtrale pour asseoir sa toute puissance ou aberration, démence et inconscience abyssales?

Affaire à suivre…

Suite…

Kim Jong-Un, après avoir -ce 29 août 2017- menacé l’intégrité du Japon tout entier, comptabilise le score de non moins de 18 tirs de missiles!

A cela, Trump répond alors pudiquement que « toutes les options sont sur la table ».

Français, tremblez…

Si à l’aube nous ne sommes pas calcinés ou désintégrés, a minima nous serons désembauchés.

Eh oui?, le dollar en berne, l’Euro -lui- vient d’exploser…
Au revoir compétitivité internationale, douce portion pourtant frugale!